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Captage prioritaire – actualités

Chanvre

10/01/2022 – Conclusions de l’étude sur le développement de cultures “à bas niveau d’impact”

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En 2020, le SMEA a lancé une étude de faisabilité technique et économique pour le développement de « cultures à bas niveau d’impact » (BNI) favorables à la qualité des ressources.

Celle-ci a été confiée au bureau d’études CERESCO qui a recensé les besoins des opérateurs économiques locaux et les possibilités de développement en fonction des conditions pédoclimatiques.

L’étude a été conduite en deux phases :

  • Phase 1 : Analyse et définition des besoins exprimés par les opérateurs locaux :
    • Caractérisation du contexte et approche des potentialités ;
    • Identification de 4 filières à investiguer : le miscanthus, le chanvre, les céréales rustiques et BNI et l’agriculture biologique ;
  • Phase 2 : Synthèse du potentiel de développement des filières retenues à l’issue de la phase 1 :
    • Définition des potentialités de développement ;
    • Définition d’une stratégie d’intervention à mettre en œuvre sur les AAC pour les 3 filières suivantes : le chanvre, les céréales rustiques et BNI et l’agriculture biologique. Le miscanthus n’a pas été étudié plus finement en raison d’une stratégie très clairement identifiée dès la phase 1.

A l’issue de la présentation des conclusions de l’étude et des potentiels de développement présentées en octobre 2021, une feuille de route a été remise pour ces filières avec notamment une animation nécessaire pour le développement et la structuration des filières suivantes : le miscanthus, le chanvre et les céréales rustiques et BNI.

Au cours de l’année 2022, le SMEA et la Chambre d’Agriculture vont dédier un temps d’animation à l’émergence et/ou à la structuration de ces filières.

24/02/2022 – Déploiement de l’outil Paiements pour Services Environnementaux (PSE)

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L’outil PSE est mis en place par le Ministère de la Transition écologique et confié aux Agences de l’eau pour son déploiement à titre d’expérimentation sur des territoires à enjeux. Le dispositif d’aides permet de rémunérer les services environnementaux rendus par les agriculteurs et incite à la performance environnementale des systèmes.

Le SMEA a répondu à l’appel initiatives lancé par l’Agence de l’eau Loire Bretagne en mars 2020. Après la réalisation d’une étude de préfiguration et la sélection du projet par l’Agence de l’eau pour, le SMEA, accompagné techniquement par la Chambre d’Agriculture, procède actuellement au déploiement de l’outil PSE sur le territoire. L’engagement des agriculteurs dans le dispositif est réalisé pour une durée de 5 années.

Il vise à réduire les pressions azotées et phytosanitaires sur les ressources et se traduit par des indicateurs précis auxquels les agriculteurs engagés doivent répondre selon un niveau d’ambition spécifique à chaque exploitation. Le niveau d’ambition détermine le niveau de service rendu et ainsi le montant de la rémunération au travers d’une grille de notation révisée annuellement.

L’outil est porté par le SMEA, bénéficie d’un accompagnement technique par la Chambre d’Agriculture et financé en totalité par l’Agence de l’eau Loire Bretagne.

L’outil est déployé selon les modalités suivantes :

Périmètre du dispositif AAC (avec priorité dans les ZAP) des 4 captages prioritaires : Les Mottes (Paray-sous-Briailles), Les Paccages (Contigny), Port-Saint-Aubin (Dompierre-sur-Besbre), Les Terriens (Gannay-sur-Loire)
Enjeux du dispositif Réduction des apports azotés et phytosanitaires, diversification des cultures et maintien des prairies, plus-value apportée au contrat territorial (2020-2022) selon un principe de complémentarité, reconnaissance des efforts fournis par les agriculteurs engagés, garantie d’une dynamique territoriale efficace
Dimensionnement (nombre d’agriculteurs) 21 exploitations agricoles – SAU totale : 4 863 ha dont 3 032 ha situés dans les AAC (zones à enjeux)
Période de contractualisation 2021-2025
Enveloppe financière accordée par l’Agence de l’eau 1,1 million d’euros
Indicateurs % de prairies permanentes dans la SAU* – Min : 30% Maxi : 70%

% de terres arables de l’exploitation engagé dans une rotation – Min : 60% Maxi : 90%

% de couverture des sols – Min : 80% Maxi : 100%

Ratio azote organique (azote minéral)* – Min : 0,2 Maxi : 0,5

Quantité d’azote minéral par hectare – Min : 120 uN/ha Maxi : 20 uN/ha

IFT herbicides (hors prairies) – Min : 0,2 Maxi : 0

*indicateur mobilisé uniquement pour le captage de Port-Saint-Aubin

MISCANTHUS

15/02/2022 – Projet d’implantation de la culture de miscanthus

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Dans le cadre de l’opération de diversification des cultures, le SMEA a commandité une étude afin de mesurer la faisabilité pour le développement de cultures dites à bas niveau d’impact.

A l’issue de l’étude, la culture de miscanthus est apparue comme une véritable opportunité :

  • La culture présente un fort intérêt pour la protection de la ressource en eau car elle ne nécessite que très peu d’intrants azotés et phytosanitaires. La culture est également pérenne (durée de vie jusqu’à 15 à 20 ans), permet une couverture des sols permanentes et réduit les risques de lessivage vers la nappe.
  • Un opérateur local est en recherche de production constante afin de répondre à la demande croissante pour une valorisation en litière avicole.
  • Les débouchés assurés et les coûts de production limités confèrent à la culture une rentabilité intéressante.

La rentabilité de la culture est toutefois à considérer sur un temps long. Les coûts de production sont concentrés la première année (environ 3 200 €/ha) et aucune récolte n’est réalisée. Les rendements et les revenus sont limités jusqu’à la maturité de la plante (4ème année).

Afin de limiter la prise de risque des agriculteurs souhaitant se lancer dans l’implantation de miscanthus, les syndicats d’eau s’engagent à apporter une aide financière à hauteur de 30 % lors de l’implantation (soit environ 960 €/ha).

Critères d’éligibilité pour bénéficier de l’aide financière :

  • Captages prioritaires concernés : Les Mottes (Paray-sous-Briailles), Les Paccages (Contigny), Pont-de-Châtel (La Ferté-Hauterive), Les Drives (Trévol), Port-Saint-Aubin (Dompierre-sur-Besbre), Les Terriens (Gannay-sur-Loire) ;
  • Localisation des parcelles : dans les périmètres de protection des captages précités ;
  • Financement encadré par le dispositif d’aides des minimis.

Vous retrouverez plus d’informations sur la culture dans le document technique suivant : NOTE_TECHNIQUE_MISCANTHUS.

Contacts : Marie PLISSON (SMEA) au 06 38 89 29 27 ou Guillaume CELLIER (Chambre d’Agriculture) au 06 89 71 97 37.