Dans le cadre de l’opération de diversification des cultures, le SMEA a commandité une étude afin de mesurer la faisabilité pour le développement de cultures dites à bas niveau d’impact.
A l’issue de l’étude, la culture de miscanthus est apparue comme une véritable opportunité :
- La culture présente un fort intérêt pour la protection de la ressource en eau car elle ne nécessite que très peu d’intrants azotés et phytosanitaires. La culture est également pérenne (durée de vie jusqu’à 15 à 20 ans), permet une couverture des sols permanentes et réduit les risques de lessivage vers la nappe.
- Un opérateur local est en recherche de production constante afin de répondre à la demande croissante pour une valorisation en litière avicole.
- Les débouchés assurés et les coûts de production limités confèrent à la culture une rentabilité intéressante.
La rentabilité de la culture est toutefois à considérer sur un temps long. Les coûts de production sont concentrés la première année (environ 3 200 €/ha) et aucune récolte n’est réalisée. Les rendements et les revenus sont limités jusqu’à la maturité de la plante (4ème année).
Afin de limiter la prise de risque des agriculteurs souhaitant se lancer dans l’implantation de miscanthus, les syndicats d’eau s’engagent à apporter une aide financière à hauteur de 30 % lors de l’implantation (soit environ 960 €/ha).
Critères d’éligibilité pour bénéficier de l’aide financière :
- Captages prioritaires concernés : Les Mottes (Paray-sous-Briailles), Les Paccages (Contigny), Pont-de-Châtel (La Ferté-Hauterive), Les Drives (Trévol), Port-Saint-Aubin (Dompierre-sur-Besbre), Les Terriens (Gannay-sur-Loire) ;
- Localisation des parcelles : dans les périmètres de protection des captages précités ;
- Financement encadré par le dispositif d’aides des minimis.
Vous retrouverez plus d’informations sur la culture dans le document technique suivant : NOTE_TECHNIQUE_MISCANTHUS.
Contacts : Marie PLISSON (SMEA) au 06 38 89 29 27 ou Guillaume CELLIER (Chambre d’Agriculture) au 06 89 71 97 37.